Thursday, July 13, 2006

Épreuve de l’ouest sur la question nucléaire d’Iran

Épreuve de l’ouest sur la question nucléaire d’Iran

Ali Asghar Kazemi

13 juillet 2006

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Ni les provocations récentes du Corée nord en examinant les missiles intercontinentales et d'autres à courte portée, ni le kidnapping des soldats israéliens par Hamas et Hezbollah, qui ont apporté le Moyen-Orient sur le bord d'une guerre totale, n'ont détourné l'attention de la communauté internationale des aspirations nucléaires de l'Iran. En fait, la conclusion de la réunion de Paris des ministres des affaires étrangères de 5+1 puissances le 12 juillet 2006 que le dossier de l'Iran devrait être soumis au Conseil de Sécurité pour une décision sous le Chapitre VII de la Charte de l’ONU, est une indication vive que l'ouest avec d'autres membres permanents du Conseil de sécurité ne tolèrent plus l'Iranien jouant le vilain sur la question nucléaire.

La décision est venue après le chef négociateur de l'Iran s’est échappé de prendre une position claire et explicite sur le « paquet encourageant » proposé en Iran afin de arrêter toutes les activités nucléaires et de commencer un dialogue avec des parties concernées comprenant les États-unis. Peut-être les Iraniens n'ont pas prévu une réaction si brusque de l'ouest, en raison de l'assurance qu’ils prévoyaient de la Russie et de la Chine. Apparemment, les puissance occidentales ont pu convaincre la Russie et la Chine, comme deux protecteurs et associés principaux des iraniens, que le retard incompréhensible de l'Iran en répondant au paquet encourageant est juste un dédain à la communauté internationale et à un précédent négatif.

Conscient du fait qu'un rejet catégorique de l'offre aurait des conséquences désastreuses, le gouvernement islamique a choisi de ne pas répondre directement à la question, tout en gardant les portes ouvrent pour davantage de pourparlers et négociation. Par la suite, ceux responsable de la prise de décision sont arrivés aux conclusions que le but final de la stratégie américaine est un changement fondamental de la structure politique de l'Iran et regarde ainsi au delà des seules allégations concernant la question nucléaire ou même les droits de l'homme et le terrorisme.

En d'autres termes, le gouvernement iranien est maintenant impatient pour sa survie et recherche une certaine sauvegarde pour sa sécurité et protection. À cet effet, il essaye de prolonger le temps afin de trouver quelques avenues pour garantir que l’alternative de «changement de régime » serait effacée de la stratégie américaine. D'autre part, l'Iran peut penser que l’ouest n’a pas une vraie résolution à aller pour les sanctions du Conseil de sécurité et sacrifier ses intérêts, puisque il sera le premier à être blesse’ par une telle action sur divers comptes comprenant le prix du pétrole.

Ainsi probablement, les patrons politiques d’Iran continueront à marcher sur la limite jusqu'au temps où ils se rendent compte en effet que l'ouest ne tolérera plus cette situation ambiguë et au besoin va soumettre le dossier nucléaire au Conseil de sécurité de l’ONU pour une décision et une action rapides sous le Chapitre VII de la Charte.

Néanmoins, pour les raisons pratiques, les chefs iraniens ne semblent pas s'inquiéter beaucoup d'un embargo certain ou des sanctions économiques, bien que ceci sûrement causeront un bon nombre d'ennui et de dérangement à la nation. Mais, ceux qui souhaitent par la suite que le peuple révolte contre le régime islamique en cas de blocus économique devraient se rappeler que depuis la révolution, ce pays a été sujet à toutes sortes de sanctions pendant la guerre et après, et aucune telle chose ne s'est jamais produits. Au contraire, les Iraniens ont prouvé qu'ils ont une tendance à consolider pendant les périodes difficiles.

D’autre part, les décideurs iraniens n'ont pas caché leur intention qu'une résolution du Conseil de sécurité contre l'Iran peut mener à une décision unilatérale de ce pays à retirer du NPT tout à fait, qui est le droit de chaque état membre conformément aux dispositions du traité. Dans telles circonstances l'AIEA sera dépourvu de position légale pour continuer sa surveillance sur les activités nucléaires de l'Iran.

En tenant compte que l'objectif le plus essentiel pour le régime islamique en Iran est sa survie même, et à cet effet il semble prêt de sacrifier beaucoup de choses, il ne serait pas une postulation lointain qu'en cas de son retrait du NPT, le régime pourrait avoir une main libre pour développer sa propre force nucléaire préventive, quelque part semblable à la Corée du Nord. Dans de telles circonstances, l'ouest y compris les États-unis et tout ceux qui craignent les activités nucléaires de l'Iran, serait dans une situation beaucoup plus pire.

En ce qui concerne les attaques préemptives sur les installations nucléaires de l'Iran ou les installations de pétrole sur la terre ou en mer, directement par les États-unis ou par d'autres procurations régionales, il y aurait peu de chances que ces opérations soient soutenues par la communauté internationale dans l'ensemble. On devrait également reconnaître que si l'Iran perçoit une vraie menace dans le golfe Persique ou ailleurs dans son territoire, elle a la capacité de rendre la région entière en chaos. Par conséquent, il y’à lieu de suggérer que les pouvoirs intéresse’s au conflit nucléaire, y compris les Américains, devraient penser une second fois avant de s'engager dans toutes actions qui menaceraient la survie de l'Iran ou sous-estimeraient ses intérêts régionaux. Les intransigeants islamiques ont déjà prouvé dans d'autres occasions qu'ils ont la capacité de frustrer toute la stratégie ou actions prévues pour menacer la survie du régime en pouvoir en Iran.

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