Saturday, July 22, 2006

L'Iran et la Crise du Moyen-Orient(Q&R)

L’Iran et la Crise du Moyen-Orient
Ali Asghar Kazemi
20 juillet 2006
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Il y a juste un mois personne ne pourrait imaginer que l'image du Moyen-Orient changerait si abruptement et l'état de “quasi-paix” pourrait transformer tellement inopinément à l'état laid de guerre. Le Liban qui avait goûté juste un short intervalle le plaisir de la paix et du calme après l'expérience de plusieurs années de guerre civile, aujourd’hui a succombé de nouveau à la destruction et chaos sans être partie à n'importe quel conflit.

Beaucoup de soupçons et nombreuses questions au sujet de l’instigation de l’Iran dans cette crise ont été avancés. Que s'est vraiment produit dans cette période courte d'escalader un incident ordinaire à une guerre totale ? Qui est derrière cette calamité ? Comment peut-il être contenu et contrôlé avant qu’il est propagé et escaladé dans le Moyen-Orient plus large ?

Ci-dessous nous adresserons certaines des questions plus pressantes et essayerons de leur fournir brièvement des réponses dans les mesures les plus possible en ce moment du temps.

Q&R

Q : Pourriez-vous décrire brièvement des circonstances qu’ont menées à cette guerre non désirée au Liban et les territoires palestiniens ?

R : Tout est commencé à partir du moment que le mouvement palestinien Hamas s’est engage’ dans une opération d’enlèvement d'un jeune soldat israélien appartenant a une unité de surveillance frontière. La réaction d'Israël à cet incident était si dure et disproportionnée qui mène à croire qu'un scénario prémédité était effectué pour quelques buts et objectifs plus larges. Au milieu de ces opérations, soudainement Hezbollah a émergé de nulle part du sud du Liban tranquille et a embouche’ une autre unité de frontière israélienne, en tuant quelque soldats et en enlevant deux autres. Et la tragédie a commencé à partir de là.

Q : Quelle était la réaction initiale de la communauté internationale et du Conseil de sécurité des Nations Unies à cette crise ?

R : Pendant la première semaine du combat, massacres et destructions dans cette région maudite, beaucoup d'états, personnalités importantes et médias ont fait de diverses allégations, appels, et analyses au sujet de cette crise malheureuse. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies ne pouvait pas passer une résolution d'établir le cessez-le-feu, en raison de résistance des États-Unis. Le Sommet G-8, qui a eu une session à Saint Petersburg en Russie, a seulement demandé les parties à abstenir de nuire à la population et à l'infrastructure civiles. L'intervention de l'UE pour établir un cessez-le-feu n'a pas réussi parce que l'Israël a insisté pour la remise de ses soldats enlevés et le désarmement du mouvement de Hezbollah dans le sud du Liban.

Q : Il y a des allégations répandues que le régime islamique de l'Iran est derrière ce scénario, particulièrement à un temps critique où le dossier nucléaire devrait être discuté dans le Sommet G-8. Elles chargent que cet incident a été prévu pour détourner l'attention des aspirations nucléaires d'Iran à la crise du Moyen-Orient.

R : Les relations de Hezbollah avec le gouvernement islamique ne sont aucun secret et ce mouvement est connues pour sa longue et intime association à Téhéran. Mais, les iraniens ont toujours réclamé qu'ils leur donnent seulement l'appui moral. Cependant, il y’a des sources qui croient qu'il y a quelques factions chez les établissements civils et militaires iraniens -particulièrement les gardes révolutionnaire- qui peut-être par leur ardeur idéologique et religieuse peuvent fournir la formation et l'équipement à Hezbollah. Dans le passé ils ont eu même la présence physique dans le Liban sud. Mais maintenant, en dépit de la rhétorique hostile du président iranien, l’Iran s’est écarte’ des hostilités actives dans la région.

Q : Voyez-vous une relation entre l’affaire nucléaire d'Iran et la synchronisation de l'incident au Liban sud ?

R : Jusqu'ici aucune évidence matérielle n'a été donnée pour constater le rapport ; mais si n'importe qui croit sur une telle conspiration calculée, alors les Iraniens devraient être vraiment félicités pour cet stratagème astucieux, sans regard de la substance et le contexte moral de l'arrangement. Si en effet Iraniens sont si intelligents pour employer ce genre de tactique et ont la capacité pour influencer des affaires du Moyen-Orient jusqu'à ce degré, alors les États-Unis et d'autres puissances du monde devraient reconnaître l'Iran en tant que joueur important dans la région méritant être traite’ comme partie égale dans la distribution du pouvoir régional.

Q : Vous avez correctement fait référence en votre dernier article sur la disproportion malheureuse des réactions militaires israéliennes ; à votre avis quelle est la logique derrière une telle revanche israélienne répandue et dure contre Hamas et Hezbollah ?

R : Comme j'ai explique’ là et je peux répéter ici, l'Israël pourrait facilement contrôler le premier incident et éviter l'escalade, mais pour des raisons inconnues a préféré de saisir l'occasion pour régler une fois pour toute le compte du Hamas dans les circonstances actuelles. Cependant, l'intervention de Hezbollah dans cette situation a changé le contexte du scénario original. Par ailleurs, l'Israël avait l'intention et le plan de supprimer Hezbollah comme entité armée située dans sa frontière et hors de commande de gouvernement libanaise, mais ne s'est pas attendu à une telle intrusion soudaine. Cependant, quand ceci s'est produit, d'un point de vue stratégique, Israël a bénéficié comme prétexte pour balayer le sud du Liban et en même temps convaincre la communauté internationale qu’il est temps pour le désarmement de Hezbollah selon la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU.

Q : Pensez-vous que l'escalade du conflit en infligeant tellement des dommages inutiles aux libanais et palestiniens mettra l'Israël dans une meilleure position en atteignant ses objectifs à long terme ?

R : Le fait de la matière est que l'Israël ne peut pas continuer une vie normale dans l'insécurité et la vulnérabilité permanentes. Après tant d'années de négociations et des entretiens de paix, après l'apparition de Hamas à la puissance politique par un processus démocratique légitime, Israël se sente totalement frustrée d'obtenir n'importe quel résultat par un quid -pro -quo politique ou territorial. Ainsi, peut-être il a voulu utiliser un certain muscle afin de pousser leurs compétiteurs au coin et dicter ses conditions pour un règlement durable et complet. Mais, avec l’envergure et manières des opérations menées par les commandants israéliens en Liban et les territoires palestiniens, il y’à là des doutes sérieux qu'ils peuvent être en violation du droit humanitaire international, les conventions 1949 de Genève et les protocoles de 1977.

Q : Quelles sont les perspectives pour une gestion de la conséquence de crise et d'un règlement complet de paix dans la région ?


R : Il s'avère que le nouveau gouvernement civil en pouvoir en Israël manque de la perspicacité et de l'expérience stratégiques d'employer la force pour l'accomplissement des objectifs politiques. Par conséquent on peut dire que les Israéliens ne seront pas dans une meilleure situation à l'avenir, puisqu'ils ont perdu la crédibilité parmi des Palestiniens et des états arabes amicaux de la région. L'intransigeance d'Israël pour arrêter des opérations militaires contre l'infrastructure et population civile au Liban et le Gaza rendra le futur processus de paix beaucoup plus difficile et approfondiront la haine et l'antagonisme contre un état juif dans le Moyen-Orient.

Q : Quelles sont les chances que la crise soit propagée dans toute la région du Moyen-Orient y compris la Syrie et l’ Iran, comme quelques analystes ont prévu ?

R : Je ne pense pas ni souhait qu'une telle chose se produira dans les circonstances actuelles, à moins qu'un certain facteur inconnu émerge soudainement dans la situation de crise. La Syrie n'est pas en mesure à engager dans un nouveau conflit dans le Moyen-Orient parce qu'elle ne peut pas avoir les moyens de subir une autre défait dans une guerre avec l'Israël. L'Iran n'a également aucune volonté politique d'intervenir dans les hostilités courantes. Tous les deux états sont sur la liste noire des américains « axis of evil » et ne peuvent pas venir victorieux hors de tout enchevêtrement militaire avec l’Israël. Tous les deux se rendent bien compte de leur situation vulnérable et feront leur mieux pour rester loin du conflit.

Q : Une dernière question : Vu l'état actuel des affaires, comment la crise devrait-elle être contrôlée, quel seront les résultats probables du conflit ?

R : Il est vraiment difficile de prévoir. Tout dépend des États-unis qui finalement vas décider de forcer l'Israël pour l'acceptation d'un cessez-le-feu par une certaine sorte de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceci par la suite ne peut pas se produire jusqu'à ce que l’Israël ait forcé Hezbollah et Hamas pour libérer ses soldats et ait réussi pour neutraliser leurs menaces à la vie normale des citoyens israéliens. C'est en effet un objective très difficile à réaliser, néanmoins, le destin israélien comme état juif viable dans le Moyen-Orient dépendrait des résultats de cette guerre.

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