Conséquences de crise de Moyen-Orient
Ali Asghar Kazemi*
24 juillet 2006
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L'utilisation de force militaire excessive par l'Israël dans les hostilités courantes au Liban est une erreur angoissante au point de vue stratégique aussi bien que sur le plan politique. Ceux qui dans le système politique d’ Israël ou aux États-unis sont parvenue à ce jugement pauvre que le mouvement de Hezbollah peut être brisé par utilisation de la force disproportionnée et être éliminé de la carte politique du Liban, sont dans un grand défaut. Puisque, Hezbollah est avant tous un concept plutôt qu'un groupe de milice.
Sans approuver leurs principes et méthodes extrémistes, et négligeant le contexte initial dans lequel ils sont nés, les gens reliés à ce mouvement sont ardents religieux qui, par les lectures radicales des préceptes religieux liés à l'Islam, ont une conception particulière de la vie, la mort, le monde, la société etc. Leurs vues du monde sont tout à fait différentes de ceux de la pensée raisonnable moderne occidentale, et leurs aspirations ne sont pas nécessairement sur la même ligne. C'est pourquoi ils n’hésitent pas par exemple de se détoner pour aller directement au paradis pour leur foi.
Des Israéliens ont été tout d'abord surpris par la résistance de Hezbollah après des jours de bombardement non interrompu d'air, de mer et de terre. Considérant que la guerre de 1967 a duré seulement 6 jours pour l'Israël afin de casser le dos des armées combiné de l'Égypte,la Syrie et la Jordanie, il n'y a aucun signe qui après deux semaines Hezbollah serait sur le bord de la défaite. Ceci devrait signifier que la situation a rigoureusement changé depuis lors et l'Israël relève maintenant une menace et un défi qui ne peuvent pas être facilement produits par la seule utilisation des forces militaires. À cette dimension changeante nous devrions ajouter la manière redoutable dont l'Israël a réagi à l'incident initial qui a soulevé la fureur de la communauté internationale.
De la perspective de l'Israël peut-être, puisque le monde est très angoisse’ par des menace de terrorisme, elle pourrait faire n’import quoi sans qu’il y’à une protestation ou condamnation par l’opinion publique international. Pour cela, les Israéliens ont cause’ cette dévastation étendu, sans pitié et sans précédent dans le Liban sud. Mais, nous avons été témoin que les gens dans l'ouest étaient parmi les premiers à protester contre cette tragédie terrible.
Du point de vue de droit international, les circonstances qui ont menées à l'escalade du conflit ne peuvent pas être expliquées avec des notions simples des représailles ou du retorsion ou même « défense légitime » en leurs propre sens classiques. Puisque, une partie au conflit n'était pas un état-nation mais une entité armée vraisemblablement en dehors de l'autorité efficace du gouvernement libanais. Mais, les forces israéliennes ont agi comme si le Liban était intentionnellement derrière l'incident. Même si nous présumons que cela était le cas, les opérations militaires disproportionnées d’Israël étaient tout à fait en dehors de droit humanitaire international.
Il y a un consensus dans le droit international que la défense légitime sous la charte de l’ONU est sujette aux conditions minima développées dans le droit coutumier. La nécessité pour la self-défense doit être « instantanée, accablant, ne laissant aucun choix des moyens et d'aucun moment pour la délibération. » Aucun de ces critères n'a existé quand l'Israël a commencé à attaquer le Liban du sud le premier jour de la crise. En outre, les conventions de Genève de 1949 stipulent un traitement humain minimum aux non-combattants et aux endroits de ville et public indéfendus. En ce qui concerne les Palestiniens, nous devrions nous référer aux protocoles additionnels de 1977 à ces conventions qui accordent à des non-combattants certaines garanties fondamentales, interdisant entre autres la punition collective, l'intimidation, les dommages inutiles à la population civile, et la destruction des centrales électriques, barrages etc.
Ce bref commentaire n'a pas été prévu pour être une analyse légale des infractions des lois humanitaires pendant la crise courante de Moyen-Orient, mais juste une caution à ceux occupée dans ce conflit malheureux. Les politiciens israéliens devraient se rendre compte que leur attaque militaire impitoyable à Hamas et à Hezbollah pour leur acte de nuisance, c.-à-d. prise d'otage pour quelque raison ou cause, ne les mette pas dans une meilleure position à l'avenir. Puisque, il s'avère que maintenant ils ont perdu même la sympathie des musulmans modérés qui croient en droits israéliens de vivre dans la paix et la tranquillité. Même est vrai pour les Palestiniens et la population du Liban du sud.
Hezbollah et Hamas et d'autres groupes extrémistes peuvent être défaits militairement, négligent les mains derrière eux et leurs buts, mais tant que les conditions injustes que cela a menées à leur création continue à régner, le concept survivra probablement à l'avenir. Par conséquent, les États-unis et d'autres puissances qui prétendent lutter contre terrorisme pour le bien des sociétés libres et démocratiques, devraient reconnaître ce fait simple. Ils doivent concevoir les moyens pour changer l'environnement qui influencent les esprits et les âmes des personnes impuissantes qui sont inclinées pour choisir des approches impaires pour atteindre leurs objectifs.
Les musulmans, les juifs, les chrétiens et toutes les personnes d’autres fois et appartenances ethniques ont le droit de vivre sans crainte et effroi en dépit de leurs animosités historiques et ressentiment mutuel. Les politiciens devraient se garder loin d'exploiter des diversités ethniques et religieuses pour le pouvoir politique. Le monde du 21ème siècle ne peut plus soutenir ce fardeau effroyable.
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* Ali Asghar Kazemi est professeur de Droit et des Relations Internationales à Téhéran- Iran
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