Tuesday, June 27, 2006

Quel dialogue? Irano- Américain Flirt Hostile

Quel dialogue? Irano- Américain Flirt Hostile
Ali-Asghar Kazemi
27 juin 2006
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Quand en 30 mai 2006 les Etats-Unis ont essayé de prendre une tentative audacieux d'ouvrir le dialogue avec l'Iran sur la question nucléaire avec la condition préalable spécifique qu'ils devraient stopper tout l'enrichissement nucléaire, la matière a été interprétée comme offre plutôt insoutenable. Puisque les intransigeants iraniens avaient fait tellement la manoeuvre politique sur le sujet comme fierté nationale que n'importe quelle retraite de cette position serait considérée comme tragédie publique.

En effet, les décideurs américains ont eu une vision claire de l'offre, dans le sens qu'ils ont bien su que probablement le gouvernement iranien rejetterait emphatiquement la proposition et la terre serait ainsi prête pour d'autres actions contre l'Iran au Conseil de sécurité des Nations Unies.Au processus initial de la détermination des mesure intensives, les offres généreuses des 5+1 puissances en Iran de suspendre pour de bon tout l'enrichissement nucléaire, nous devrions considérer le fait que les Américains vraiment n'ont pas tracassé beaucoup comment grand et gentil les carottes seraient. Dans leur vue peut-être, plus les carottes sont grandes, plus elles peuvent les employer pour s'émietter mieux le régime iranien qui est considérées comme fauteur de troubles numéro un dans la région.

Iraniens, d'une part, met en gage pour ne pas renoncer à leurs prétendues « droites inaliénables » et prend des positions indécis en ce qui concerne l'offre. Par conséquent, plus les incitations sont attrayantes, si rejetées, plus la communauté internationale seraient convaincus des intentions mauvaises de régime islamique.Conscient du fait qu'un rejet émoussé de l'offre aurait des conséquences désastreuses ; le gouvernement islamique a choisi de ne pas répondre directement à la question, tout en gardant les portes ouvertes pour davantage de débats et négociations. Par la suite, ceux responsable de la prise de décision sont arrivés aux conclusions que le but final de la stratégie américaine est un changement fondamental de la structure politique de l'Iran et regarde ainsi au delà des seules allégations concernant la question nucléaire ou même les droits de l'homme et le terrorisme.

En d'autres termes, le gouvernement iranien est maintenant impatient pour sa survie et recherche une certaine sauvegarde pour sa sécurité et protection. À cet effet, il essaye de prolonger le temps afin de trouver quelques avenues pour garantir qu'une alternative « de changement de régime » serait effacée de la stratégie américaine. Les signaux mutuels récents des deux côtés sont des indications vives que ni l'Iran ni les Etats-Unis ne sont disposés à s'engager dans une véritable situation conflictuelle. Néanmoins ils continuent à flirter avec l'hostilité jusqu'à ce que le temps où une solution est trouvée dans le processus.

P.S. Pour ceux qui n'ont pas eu une chance de lire mon commentaire précédent sur le Dialogue Irano-Americain, la partie de conclusion est réimprimée ci-dessous :

« La déclaration apparemment compromettant les américains dans les circonstances actuelles de la crise nucléaire, semble poursuivre un certain nombre d'objectifs qui serait accomplis par n’importe quelle réponse iranienne. Le but final est pousser l'Iran au coin et d'attirer le soutien de la Russe et de la Chine d'une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contenant des incitations et des pénalités pour l'entreprise nucléaire iranienne. Les scénarios éventuels peuvent être un de la suite :

1 - L'Iran accepte la proposition des États-Unis et stoppe toutes ses activités nucléaires d'enrichissement, tout en permettant à l'AIEA de faire des vérifications non déclarées partout en Iran. Cela naturellement serait contre tous les promis iraniens mettent en gage jusqu'ici au sujet de leurs droits indéniables à l'enrichissement nucléaire. Cette acceptation peut avoir des impacts négatifs sur les conservateurs fondamentalistes qui s'opposerait par la suite à cette affaire telle qu'un désastre aux slogans et aux idéaux islamiques de régime. Ce fait pourrait mener à l'affaiblissement de la poignée du régime à la puissance en divisant la société sur les questions fondamentales. Ceci à leur tour paverait graduellement aboutir soit à l'apparition d'un groupe beaucoup plus radical ou juste de l'opposé, c.-à-d. le renforcement des réformiste progressifs en conformité avec l'ouest et les Etats-Unis.

2 - L'Iran rejette la proposition des États-Unis pour la raison qu'elle n'a rien à offrir et il n'y a aucun raisonnement pour des entretiens directs si la question principale pour la négociation c.-à-d. les activités déjà suspendues d'enrichissement, a été effacée ab initio de l'ordre du jour. En effet, l'argument semble convainquant et peut-être les Américains n'étaient pas vraiment sérieux au sujet de leur proposition et juste ont voulu jeter une certaine confusion dans l'équation afin de tromper l'opinion du monde au sujet de leur changement feint de stratégie en ce qui concerne l'Iran. En fait, en dépit de la publicité répandue au sujet de la concession américaine vers l'Iran, il ne provoque aucun changement réel et ne devrait pas être considéré ainsi comme nouvelle stratégie. C'est plutôt un décalage tactique conçu pour fixer un piège pour l'Iran qui n'importe quelle option il choisit finirait aux mêmes résultats.

Sur la base de ce qui précède, il semble très peu probable que l'Iran irait avec la proposition des États-Unis dans les circonstances actuelles. Par conséquent, il est très probable que le dossier nucléaire sera décidé au moment au Conseil de sécurité sous le chapitre VII de la charte de l’ONU. Nous n’avons qu’attendre pour voir comment la question se développera en prochains jours. »

Who's Dialogue?...



Who’s Dialogue? Iran-U.S. Hostile Flirt
Ali-Asghar Kazemi
June 27, 2006

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When on May 30th 2006 the United States ventured to take a bold attempt to open dialogue with Iran on the nuclear Issue with the specific precondition that it should halt all nuclear enrichment, the matter was construed as a rather untenable bid. Since Iranian hard-liners had made so much political maneuver on the subject as a national pride that any retreat from that position would be considered as a public tragedy. Indeed, American decision-makers had a clear vision of the offer, in the sense that they knew well that Iranian government would probably reject emphatically the proposition and thus the ground would be ready for further actions against Iran in the United Nations Security Council.

At the initial process of determining the incentive measures, the generous offers of the 5+1 powers to Iran to suspend for good all nuclear enrichment, we should consider the fact that the Americans really did not bother much how big and nice the carrots would be. In their view perhaps, the bigger the carrots, the better they can use them to crumble the Iranian regime that is considered as number one trouble maker in the region. Iranians, on the other hand, pledges not to forego their so-called “inalienable rights” and are taking dazzling positions with respect to the offer. Therefore, the more appealing the incentives are, if rejected, the more the international community would be convinced of the evil intentions of the Islamic regime.

Conscious of the fact that a blunt rejection of the offer would have disastrous consequences; the Islamic government has chosen not to respond directly to the question, while keeping the doors open for further negotiations and bargaining. Eventually, those in charge of decision-making have come to the conclusions that the final aim of American strategy is a fundamental change in Iran’s political structure and thus looks beyond the mere allegations regarding the nuclear issue or even human rights and terrorism. In other words, Iranian government is now anxious for its survival and is looking for some safeguard for its security and protection. To that end, it is trying to drag on time for the purpose of finding some avenues for guarantying that a “regime change” alternative would be erased from the American strategy.

Recent mutual signals from both sides are vivid indications that neither Iran nor the United States are willing to engage each other in a true confrontational situation. Nonetheless they continue to flirt with hostility until the time a solution is found in the process.

P.S. For those who eventually had not a chance to read my previous commentary on Iran-U.S. Dialogue, the concluding portion of it is reprinted below:

“The seemingly American compromising move at this juncture of the nuclear crisis seems to pursue a number of objectives which disregard of Iranian response would be fulfilled. The final aim is to push Iran to the corner and attract Russian and Chinese support for a U.N. Security Council resolution containing incentives and penalties for the Iranian nuclear venture. The prospective scenarios may be one of the followings:


Iran accepts U.S. proposal and halts all its nuclear enrichment activities, while allowing the IAEA to do undeclared verifications all over Iran. This would of course be against all the Iranian officials’ pledge so far concerning their undeniable rights to nuclear enrichment. This acceptance may have negative impacts on the hard-line fundamentalist conservatives who would eventually oppose to such a deal as an ominous disaster to the Islamic regime slogans and ideals. This could lead to the weakening of regime’s grip to power by dividing the society on fundamental issues. This in turn would gradually pave the ground either for the emergence of a much more radical group to power or just the opposite, i.e. the strengthening of reformist-progressive front in line with the West and the United States.

Iran rejects U.S. proposal on the ground that it has nothing to offer and there is no rationale for direct talks if the main issue for negotiation i.e. the already suspended enrichment activities, has been erased ab initio from the agenda. Indeed, the argument seems convincing and perhaps the Americans really were not so serious about their proposal and just wanted to throw some confusion in the equation in order to mislead world opinion about their pretended change in strategy with regard to Iran. In fact, despite the widespread publicity about the American concession to Iran, it does not bring about any tangible change and thus should not be considered as a new strategy. It is rather a tactical shift designed to lay down a trap for Iran which no matter what option it chooses would end up to the same outcome.


On the basis of the above, it seems very unlikely that Iran would go along with the U.S. proposal under the present circumstances. Therefore, it is very probable that the case will be decided upon in the Security Council under chapter VII of the U.N. Charter. We shall wait and see how the issue will develop in the coming days.”



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Thursday, June 01, 2006

Le Dialogue Irano-Américain...

Le Dialogue Irano Américain
Épuisement des remèdes diplomatiques

Ali-Asghar Kazemi
1er juin 2006
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Le 30 mai 2006, un jour avant la réunion de 5+1 ministres des affaires étrangères à Vienne, les Etats-Unis ont essayé de faire une dernière tentative afin d'épuiser tous les remèdes diplomatiques imaginables avant l'embarquement sur une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU au sujet des activités nucléaires de l'enrichissement de l'Iran.

Une déclaration officielle, qui a été largement donnée de la publicité par des médias internationaux, a été faite par le secrétaire d'état des États-Unis Condollizza Rice concernant l'intention américaine de joindre les entretiens EU3 avec l'Iran à condition que ce pays abandon pour de bon ses activités nucléaires d'enrichissement d'une façon non ambiguë et vérifiable. Le rapport a également fait référence à un certain nombre de lippe services au peuple de l'Iran, leur grande civilisation et culture et leur enthousiasme légitime pour la liberté et la démocratie. La déclaration a clairement distingué de nouveau entre le peuple et le régime en pouvoir en Iran.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne se réuniront le 1er juin 2006 à Vienne afin de mener un projet de résolution contenant des incitations et des mesures punitives afin d'envoyer un message final en Iran qu'il devrait stopper toutes les activités d'enrichissement avant de s'engager dans n'importe quel dialogue avec l'ouest.D’autre part, la diplomatie iranienne a marqué des points dessus le même jour par la réussite pour adopter une résolution par NAM (mouvement non-aligné) en Malaisie ; mettant en garde contre toute utilisation de la force afin d'empêcher les activités nucléaires pacifiques présumées de l'Iran. Ceci signifie que contraire à la contention américaine, un consensus mondial n'existe pas contre les activités nucléaires iraniennes et plus de cent états ont opposés à cette allégation.

La réaction iranienne à la proposition américaine jusqu'ici a été plutôt vague ; dans le sens que d'une part ils ont accepte’ l'initiative pour des négociations directes, mais en même temps ont avertis contre n'importe quelle condition préalable. D'une part, le ministre des affaires étrangères d'Iranien a dit qu'il y avait rien de neuf dans la proposition et fait semblant de ne pas être impressionné par la déclaration. Il est intéressant de constater que beaucoup d'états ont félicité les Etats-Unis pour son initiative audacieux et ont encouragé l’Iran pour saisir l'occasion et répondre positivement à l'offre américaine.

La déclaration apparemment compromettant les américains dans les circonstances actuelles de la crise nucléaire, semble poursuivre un certain nombre d'objectifs qui serait accomplis par n’importe quelle réponse iranienne. Le but final est pousser l'Iran au coin et d'attirer le soutien de la Russe et de la Chine d'une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU contenant des incitations et des pénalités pour l'entreprise nucléaire iranienne. Les scénarios éventuels peuvent être un de la suite :

1 - L'Iran accepte la proposition des États-Unis et stoppe toutes ses activités nucléaires d'enrichissement, tout en permettant à l'AIEA de faire des vérifications non déclarées partout en Iran. Cela naturellement serait contre tous les promis iraniens mettent en gage leurs droits indéniables à l'enrichissement nucléaire. Cette acceptation peut avoir des impacts négatifs sur les conservateurs fondamentalistes qui s'opposerait par la suite à cette affaire telle qu'un désastre aux slogans et aux idéaux du régime islamiques . Ce fait pourrait mener à l'affaiblissement de la poignée du régime à la puissance en divisant la société sur les questions fondamentales. Ceci à leur tour paverait graduellement aboutir soit à l'apparition d'un groupe beaucoup plus radical ou juste de l'opposé, c.-à-d. le renforcement des réformiste progressifs en conformité avec l'ouest et les Etats-Unis.

2 - L'Iran rejette la proposition des États-Unis pour la raison qu'elle n'a rien à offrir et il n'y a aucun raisonnement pour des entretiens directs si la question principale pour la négociation c.-à-d. les activités déjà suspendues d'enrichissement, a été effacée ab initio de l'ordre du jour. En effet, l'argument semble convainquant et peut-être les Américains n'étaient pas vraiment sérieux au sujet de leur proposition et juste ont voulu jeter une certaine confusion dans l'équation afin de tromper l'opinion du monde au sujet de leur changement feint de stratégie en ce qui concerne l'Iran. En fait, en dépit de la publicité répandue au sujet de la concession américaine vers l'Iran, il ne provoque aucun changement réel et ne devrait pas être considéré ainsi comme nouvelle stratégie. C'est plutôt un décalage tactique conçu pour fixer un piège pour l'Iran qui n'importe quelle option il choisit finirait aux mêmes résultats.

Sur la base de ce qui précède, il semble très peu probable que l'Iran irait avec la proposition des États-Unis dans les circonstances actuelles. Par conséquent, il est très probable que le dossier nucléaire sera décidé au Conseil de sécurité sous le chapitre VII de la charte de l’ONU. Nous n’avons qu’attendre pour voir comment la question se développera en prochains jours.
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Iran-U.S. Dialogue

Iran-U.S. Dialogue
Exhaustion of Diplomatic Remedies

Ali-Asghar Kazemi
June 1, 2006

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On May 30, 2006
, a day before the meeting of 5+1 foreign ministers in Vienna, the United States ventured to make a last attempt in order to exhaust all conceivable diplomatic remedies before embarking on a U.N. Security Council resolution about Iran’s nuclear enrichment activities.

An official declaration, which was widely publicized by international media, was made by U.S. secretary of State Condollizza Rice regarding the American intention to join EU3 talks with Iran on the condition that this country abandons for good its nuclear enrichment activities in an unambiguous and verifiable manner. The statement also alluded to a number of lip-services to the people of Iran, their great civilization and culture and their rightful enthusiasm for freedom and democracy. The statement clearly distinguished once again between the people and the incumbent regime in Iran.

The five permanent members of the Security Council plus Germany will meet on June 1st 2006 in Vienna for the purpose of finalizing a draft resolution containing incentives and punitive measures in order to send a final message to Iran that it should halt all enrichment activities before engaging in any dialogue with the West.

On the other hand, Iranian diplomacy marked a score on the same day by succeeding to adopt a resolution by NAM (Non-Aligned Movement) in Malaysia; warning against any use of force for the purpose of inhibiting Iran’s presumed peaceful nuclear activities. This means that contrary to the American contention, a worldwide consensus does not exist against Iran’s nuclear activities and more than one hundred states opposed to this allegation.

Iranian reaction to the American proposal so far has been rather vague; in the sense that on the one hand they welcomed the initiative for direct negotiations, but at the same time they warned against any precondition. On the other hand, Iranian foreign minister said that there was nothing new in the proposal and resembled not to be impressed by the declaration. Intriguingly, many states praised the United States for its bold initiative and encouraged Iran to seize the opportunity and respond positively to the American offer.

The seemingly American compromising move at this juncture of the nuclear crisis seems to pursue a number of objectives which disregard of Iranian response would be fulfilled. The final aim is to push Iran to the corner and attract Russian and Chinese support for a U.N. Security Council resolution containing incentives and penalties for the Iranian nuclear venture. The prospective scenarios may be one of the followings:

Iran accepts U.S. proposal and halts all its nuclear enrichment activities, while allowing the IAEA to do undeclared verifications all over Iran. This would of course be against all the Iranian officials’ pledge so far concerning their undeniable rights to nuclear enrichment. This acceptance may have negative impacts on the hard-line fundamentalist conservatives who would eventually oppose to such a deal as an ominous disaster to the Islamic regime slogans and ideals. This could lead to the weakening of regime’s grip to power by dividing the society on fundamental issues. This in turn would gradually pave the ground either for the emergence of a much more radical group to power or just the opposite, i.e. the strengthening of reformist-progressive front in line with the West and the United States.

Iran rejects U.S. proposal on the ground that it has nothing to offer and there is no rationale for direct talks if the main issue for negotiation i.e. the already suspended enrichment activities, has been erased ab initio from the agenda. Indeed, the argument seems convincing and perhaps the Americans really were not so serious about their proposal and just wanted to throw some confusion in the equation in order to mislead world opinion about their pretended change in strategy with regard to Iran. In fact, despite the widespread publicity about the American concession to Iran, it does not bring about any tangible change and thus should not be considered as a new strategy. It is rather a tactical shift designed to lay down a trap for Iran which no matter what option it chooses would end up to the same outcome.

On the basis of the above, it seems very unlikely that Iran would go along with the U.S. proposal under the present circumstances. Therefore, it is very probable that the case will be decided upon in the Security Council under chapter VII of the U.N. Charter. We shall wait and see how the issue will develop in the coming days.
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