This site is designed for academics and researchers in the field of Middle East Regional and Global Strategy. By: A. A. Kazemi
Monday, July 24, 2006
Conséquences de crise de Moyen-Orient
Ali Asghar Kazemi*
24 juillet 2006
______________________________________
L'utilisation de force militaire excessive par l'Israël dans les hostilités courantes au Liban est une erreur angoissante au point de vue stratégique aussi bien que sur le plan politique. Ceux qui dans le système politique d’ Israël ou aux États-unis sont parvenue à ce jugement pauvre que le mouvement de Hezbollah peut être brisé par utilisation de la force disproportionnée et être éliminé de la carte politique du Liban, sont dans un grand défaut. Puisque, Hezbollah est avant tous un concept plutôt qu'un groupe de milice.
Sans approuver leurs principes et méthodes extrémistes, et négligeant le contexte initial dans lequel ils sont nés, les gens reliés à ce mouvement sont ardents religieux qui, par les lectures radicales des préceptes religieux liés à l'Islam, ont une conception particulière de la vie, la mort, le monde, la société etc. Leurs vues du monde sont tout à fait différentes de ceux de la pensée raisonnable moderne occidentale, et leurs aspirations ne sont pas nécessairement sur la même ligne. C'est pourquoi ils n’hésitent pas par exemple de se détoner pour aller directement au paradis pour leur foi.
Des Israéliens ont été tout d'abord surpris par la résistance de Hezbollah après des jours de bombardement non interrompu d'air, de mer et de terre. Considérant que la guerre de 1967 a duré seulement 6 jours pour l'Israël afin de casser le dos des armées combiné de l'Égypte,la Syrie et la Jordanie, il n'y a aucun signe qui après deux semaines Hezbollah serait sur le bord de la défaite. Ceci devrait signifier que la situation a rigoureusement changé depuis lors et l'Israël relève maintenant une menace et un défi qui ne peuvent pas être facilement produits par la seule utilisation des forces militaires. À cette dimension changeante nous devrions ajouter la manière redoutable dont l'Israël a réagi à l'incident initial qui a soulevé la fureur de la communauté internationale.
De la perspective de l'Israël peut-être, puisque le monde est très angoisse’ par des menace de terrorisme, elle pourrait faire n’import quoi sans qu’il y’à une protestation ou condamnation par l’opinion publique international. Pour cela, les Israéliens ont cause’ cette dévastation étendu, sans pitié et sans précédent dans le Liban sud. Mais, nous avons été témoin que les gens dans l'ouest étaient parmi les premiers à protester contre cette tragédie terrible.
Du point de vue de droit international, les circonstances qui ont menées à l'escalade du conflit ne peuvent pas être expliquées avec des notions simples des représailles ou du retorsion ou même « défense légitime » en leurs propre sens classiques. Puisque, une partie au conflit n'était pas un état-nation mais une entité armée vraisemblablement en dehors de l'autorité efficace du gouvernement libanais. Mais, les forces israéliennes ont agi comme si le Liban était intentionnellement derrière l'incident. Même si nous présumons que cela était le cas, les opérations militaires disproportionnées d’Israël étaient tout à fait en dehors de droit humanitaire international.
Il y a un consensus dans le droit international que la défense légitime sous la charte de l’ONU est sujette aux conditions minima développées dans le droit coutumier. La nécessité pour la self-défense doit être « instantanée, accablant, ne laissant aucun choix des moyens et d'aucun moment pour la délibération. » Aucun de ces critères n'a existé quand l'Israël a commencé à attaquer le Liban du sud le premier jour de la crise. En outre, les conventions de Genève de 1949 stipulent un traitement humain minimum aux non-combattants et aux endroits de ville et public indéfendus. En ce qui concerne les Palestiniens, nous devrions nous référer aux protocoles additionnels de 1977 à ces conventions qui accordent à des non-combattants certaines garanties fondamentales, interdisant entre autres la punition collective, l'intimidation, les dommages inutiles à la population civile, et la destruction des centrales électriques, barrages etc.
Ce bref commentaire n'a pas été prévu pour être une analyse légale des infractions des lois humanitaires pendant la crise courante de Moyen-Orient, mais juste une caution à ceux occupée dans ce conflit malheureux. Les politiciens israéliens devraient se rendre compte que leur attaque militaire impitoyable à Hamas et à Hezbollah pour leur acte de nuisance, c.-à-d. prise d'otage pour quelque raison ou cause, ne les mette pas dans une meilleure position à l'avenir. Puisque, il s'avère que maintenant ils ont perdu même la sympathie des musulmans modérés qui croient en droits israéliens de vivre dans la paix et la tranquillité. Même est vrai pour les Palestiniens et la population du Liban du sud.
Hezbollah et Hamas et d'autres groupes extrémistes peuvent être défaits militairement, négligent les mains derrière eux et leurs buts, mais tant que les conditions injustes que cela a menées à leur création continue à régner, le concept survivra probablement à l'avenir. Par conséquent, les États-unis et d'autres puissances qui prétendent lutter contre terrorisme pour le bien des sociétés libres et démocratiques, devraient reconnaître ce fait simple. Ils doivent concevoir les moyens pour changer l'environnement qui influencent les esprits et les âmes des personnes impuissantes qui sont inclinées pour choisir des approches impaires pour atteindre leurs objectifs.
Les musulmans, les juifs, les chrétiens et toutes les personnes d’autres fois et appartenances ethniques ont le droit de vivre sans crainte et effroi en dépit de leurs animosités historiques et ressentiment mutuel. Les politiciens devraient se garder loin d'exploiter des diversités ethniques et religieuses pour le pouvoir politique. Le monde du 21ème siècle ne peut plus soutenir ce fardeau effroyable.
______________
* Ali Asghar Kazemi est professeur de Droit et des Relations Internationales à Téhéran- Iran
Middle East Crisis Cosequences
Ali Asghar Kazemi*
July 24, 2006
_______________________________________________________________
Israel’s excessive use of force in the current hostilities in Lebanon is a horrendous mistake both from a strategic as well as political perspective. Whoever in the political decision making system in Israel or by the same token in the United States had this poor judgment in mind that Hezbollah movement can be crashed by disproportionate use of force and wiped out from the political map of Lebanon, is in dire fault. Since, Hezbollah is before anything a concept rather than a militia group.
Without endorsing their extremist principles and tactics, and disregard of the initial context in which they were born, people connected to this movement are religious zealous who, through radical readings of religious precepts associated with Islam, have peculiar conception of life, death, world, society etc. Their world views are quite different from those of Western modern rational thinking, and their aspirations are not necessarily on the same line. That is why they don’t mind for example to detonate them-selves and go straight to paradise for the sake of their beliefs.
Israelis have been very much surprised with the resistance of Hezbollah after days of uninterrupted bombardment from air, sea and land. Whereas the war of 1967 lasted only 6 days during which Israel crashed the combined forces of Egypt, Syria and Jordan, there is no sign that after two weeks Hezbollah would be on the verge of defeat. This should mean that the situation has drastically changed since then and Israel is now facing a threat and challenge that can not be easily encountered through mere use of hard power. To this changing dimension we should add the dreadful way in which Israel reacted to the initial incident which raised the rage of the international community.
From Israel’s perspective perhaps, the expectation was that since every where in the world people are getting killed without mercy on the simple pretext and labeling of terrorism, world public opinion would not react to this unprecedented devastation. But, as we have witnessed, people in the West were among the first to protest against this terrible tragedy.
From an international law point of view, the whole circumstances that led to the escalation of the conflict can not be explained with simple notions of reprisal or retorsion and even “self-defense” in their ordinary classical terms. Since, one party to the conflict was not a nation-state but an armed entity presumably outside the effective authority of Lebanese government. But, Israeli forces have acted as if Lebanon was intentionally behind the incident. Even if we presume that was the case, the disproportionate military operations were quite outside the premises of international humanitarian law.
There is a consensus in international law that the right of self-defense under the U.N. Charter is subject to the minimum conditions developed in customary law. The necessity for self-defense must be “instant, overwhelming, leaving no choice of means and no moment for deliberation.” None of these criteria existed when Israel started to attack south Lebanon in the first day of crisis.
Furthermore, the 1949 Geneva Conventions stipulate a minimum human treatment to non-combatants and undefended cities and public places. As regard the Palestinians, we should refer to 1977 additional protocols to those Conventions which grant non-combatants certain fundamental guarantees, prohibiting inter alia collective punishment, intimidation, unnecessary injuries to civilian population, and destruction of power stations, dams etc.
This brief commentary was not intended to be a legal analysis of the breaches of humanitarian law during the current Middle East crisis, but just a caution to those engaged in this unfortunate conflict. Israeli politicians should realize that their harsh military retort to Hamas and Hezbollah for their act of nuisance, i.e. hostage takings for whatever reason or cause, will not put them in a better position in future. Since, it appears that now they have lost even the sympathy of moderate Moslems who believed in the Israeli rights to live in peace and quiet. Same is true with the Palestinians and the population of south Lebanon.
Hezbollah and Hamas and other extremist groups may be defeated militarily, disregard whose hands are behind them and for what purposes, but as long as the unjust conditions that led to their creation continue to prevail, the concept will probably survive in the future. Therefore, the United States and other powers who claim to struggle terrorism for the good of free and democratic societies should recognize this simple fact. They have to devise ways and means to change environment that influence the minds and souls of powerless people who are inclined to choose odd approaches to reach their objectives.
Moslems, Jews, Christians and all people of other creeds and ethnicities have the right to live without fear and fright despite their historical animosities and mutual resentment. Politicians should keep away from exploiting ethnic and religious diversities for the sake power. The world of 21st century can no longer bear this appalling burden.
______________
* Ali Asghar Kazemi is professor of Law and International Relations at the IAU, Science & Research Branch, Tehran-Iran
Saturday, July 22, 2006
L'Iran et la Crise du Moyen-Orient(Q&R)
Ali Asghar Kazemi
20 juillet 2006 ____________________________________________________________________
Il y a juste un mois personne ne pourrait imaginer que l'image du Moyen-Orient changerait si abruptement et l'état de “quasi-paix” pourrait transformer tellement inopinément à l'état laid de guerre. Le Liban qui avait goûté juste un short intervalle le plaisir de la paix et du calme après l'expérience de plusieurs années de guerre civile, aujourd’hui a succombé de nouveau à la destruction et chaos sans être partie à n'importe quel conflit.
Beaucoup de soupçons et nombreuses questions au sujet de l’instigation de l’Iran dans cette crise ont été avancés. Que s'est vraiment produit dans cette période courte d'escalader un incident ordinaire à une guerre totale ? Qui est derrière cette calamité ? Comment peut-il être contenu et contrôlé avant qu’il est propagé et escaladé dans le Moyen-Orient plus large ?
Ci-dessous nous adresserons certaines des questions plus pressantes et essayerons de leur fournir brièvement des réponses dans les mesures les plus possible en ce moment du temps.
Q&R
Q : Pourriez-vous décrire brièvement des circonstances qu’ont menées à cette guerre non désirée au Liban et les territoires palestiniens ?
R : Tout est commencé à partir du moment que le mouvement palestinien Hamas s’est engage’ dans une opération d’enlèvement d'un jeune soldat israélien appartenant a une unité de surveillance frontière. La réaction d'Israël à cet incident était si dure et disproportionnée qui mène à croire qu'un scénario prémédité était effectué pour quelques buts et objectifs plus larges. Au milieu de ces opérations, soudainement Hezbollah a émergé de nulle part du sud du Liban tranquille et a embouche’ une autre unité de frontière israélienne, en tuant quelque soldats et en enlevant deux autres. Et la tragédie a commencé à partir de là.
Q : Quelle était la réaction initiale de la communauté internationale et du Conseil de sécurité des Nations Unies à cette crise ?
R : Pendant la première semaine du combat, massacres et destructions dans cette région maudite, beaucoup d'états, personnalités importantes et médias ont fait de diverses allégations, appels, et analyses au sujet de cette crise malheureuse. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies ne pouvait pas passer une résolution d'établir le cessez-le-feu, en raison de résistance des États-Unis. Le Sommet G-8, qui a eu une session à Saint Petersburg en Russie, a seulement demandé les parties à abstenir de nuire à la population et à l'infrastructure civiles. L'intervention de l'UE pour établir un cessez-le-feu n'a pas réussi parce que l'Israël a insisté pour la remise de ses soldats enlevés et le désarmement du mouvement de Hezbollah dans le sud du Liban.
Q : Il y a des allégations répandues que le régime islamique de l'Iran est derrière ce scénario, particulièrement à un temps critique où le dossier nucléaire devrait être discuté dans le Sommet G-8. Elles chargent que cet incident a été prévu pour détourner l'attention des aspirations nucléaires d'Iran à la crise du Moyen-Orient.
R : Les relations de Hezbollah avec le gouvernement islamique ne sont aucun secret et ce mouvement est connues pour sa longue et intime association à Téhéran. Mais, les iraniens ont toujours réclamé qu'ils leur donnent seulement l'appui moral. Cependant, il y’a des sources qui croient qu'il y a quelques factions chez les établissements civils et militaires iraniens -particulièrement les gardes révolutionnaire- qui peut-être par leur ardeur idéologique et religieuse peuvent fournir la formation et l'équipement à Hezbollah. Dans le passé ils ont eu même la présence physique dans le Liban sud. Mais maintenant, en dépit de la rhétorique hostile du président iranien, l’Iran s’est écarte’ des hostilités actives dans la région.
Q : Voyez-vous une relation entre l’affaire nucléaire d'Iran et la synchronisation de l'incident au Liban sud ?
R : Jusqu'ici aucune évidence matérielle n'a été donnée pour constater le rapport ; mais si n'importe qui croit sur une telle conspiration calculée, alors les Iraniens devraient être vraiment félicités pour cet stratagème astucieux, sans regard de la substance et le contexte moral de l'arrangement. Si en effet Iraniens sont si intelligents pour employer ce genre de tactique et ont la capacité pour influencer des affaires du Moyen-Orient jusqu'à ce degré, alors les États-Unis et d'autres puissances du monde devraient reconnaître l'Iran en tant que joueur important dans la région méritant être traite’ comme partie égale dans la distribution du pouvoir régional.
Q : Vous avez correctement fait référence en votre dernier article sur la disproportion malheureuse des réactions militaires israéliennes ; à votre avis quelle est la logique derrière une telle revanche israélienne répandue et dure contre Hamas et Hezbollah ?
R : Comme j'ai explique’ là et je peux répéter ici, l'Israël pourrait facilement contrôler le premier incident et éviter l'escalade, mais pour des raisons inconnues a préféré de saisir l'occasion pour régler une fois pour toute le compte du Hamas dans les circonstances actuelles. Cependant, l'intervention de Hezbollah dans cette situation a changé le contexte du scénario original. Par ailleurs, l'Israël avait l'intention et le plan de supprimer Hezbollah comme entité armée située dans sa frontière et hors de commande de gouvernement libanaise, mais ne s'est pas attendu à une telle intrusion soudaine. Cependant, quand ceci s'est produit, d'un point de vue stratégique, Israël a bénéficié comme prétexte pour balayer le sud du Liban et en même temps convaincre la communauté internationale qu’il est temps pour le désarmement de Hezbollah selon la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Q : Pensez-vous que l'escalade du conflit en infligeant tellement des dommages inutiles aux libanais et palestiniens mettra l'Israël dans une meilleure position en atteignant ses objectifs à long terme ?
R : Le fait de la matière est que l'Israël ne peut pas continuer une vie normale dans l'insécurité et la vulnérabilité permanentes. Après tant d'années de négociations et des entretiens de paix, après l'apparition de Hamas à la puissance politique par un processus démocratique légitime, Israël se sente totalement frustrée d'obtenir n'importe quel résultat par un quid -pro -quo politique ou territorial. Ainsi, peut-être il a voulu utiliser un certain muscle afin de pousser leurs compétiteurs au coin et dicter ses conditions pour un règlement durable et complet. Mais, avec l’envergure et manières des opérations menées par les commandants israéliens en Liban et les territoires palestiniens, il y’à là des doutes sérieux qu'ils peuvent être en violation du droit humanitaire international, les conventions 1949 de Genève et les protocoles de 1977.
Q : Quelles sont les perspectives pour une gestion de la conséquence de crise et d'un règlement complet de paix dans la région ?
R : Il s'avère que le nouveau gouvernement civil en pouvoir en Israël manque de la perspicacité et de l'expérience stratégiques d'employer la force pour l'accomplissement des objectifs politiques. Par conséquent on peut dire que les Israéliens ne seront pas dans une meilleure situation à l'avenir, puisqu'ils ont perdu la crédibilité parmi des Palestiniens et des états arabes amicaux de la région. L'intransigeance d'Israël pour arrêter des opérations militaires contre l'infrastructure et population civile au Liban et le Gaza rendra le futur processus de paix beaucoup plus difficile et approfondiront la haine et l'antagonisme contre un état juif dans le Moyen-Orient.
Q : Quelles sont les chances que la crise soit propagée dans toute la région du Moyen-Orient y compris la Syrie et l’ Iran, comme quelques analystes ont prévu ?
R : Je ne pense pas ni souhait qu'une telle chose se produira dans les circonstances actuelles, à moins qu'un certain facteur inconnu émerge soudainement dans la situation de crise. La Syrie n'est pas en mesure à engager dans un nouveau conflit dans le Moyen-Orient parce qu'elle ne peut pas avoir les moyens de subir une autre défait dans une guerre avec l'Israël. L'Iran n'a également aucune volonté politique d'intervenir dans les hostilités courantes. Tous les deux états sont sur la liste noire des américains « axis of evil » et ne peuvent pas venir victorieux hors de tout enchevêtrement militaire avec l’Israël. Tous les deux se rendent bien compte de leur situation vulnérable et feront leur mieux pour rester loin du conflit.
Q : Une dernière question : Vu l'état actuel des affaires, comment la crise devrait-elle être contrôlée, quel seront les résultats probables du conflit ?
R : Il est vraiment difficile de prévoir. Tout dépend des États-unis qui finalement vas décider de forcer l'Israël pour l'acceptation d'un cessez-le-feu par une certaine sorte de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceci par la suite ne peut pas se produire jusqu'à ce que l’Israël ait forcé Hezbollah et Hamas pour libérer ses soldats et ait réussi pour neutraliser leurs menaces à la vie normale des citoyens israéliens. C'est en effet un objective très difficile à réaliser, néanmoins, le destin israélien comme état juif viable dans le Moyen-Orient dépendrait des résultats de cette guerre.
______________________
Thursday, July 20, 2006
Iran and the Middle East Crisis (Q&A)
Ali Asghar Kazemi
July 20, 2006
____________________________________________________________________
Just a month ago nobody could imagine that the picture of the Middle East would change so abruptly and the state of “quasi-peace” could transform so unexpectedly to the ugly state of war. Today, Lebanon which had tasted just a short while the pleasure of peace and calm after experiencing many years of civil war, succumbed once again to destruction and turmoil without being party to any dispute.
Numerous charges and queries about Iran’s involvement in this crisis have been advanced. What really happened in this short period of time to escalate an ordinary incident to a full-scale war? Who is behind this whole calamity? How it can be contained and managed before it is propagated and escalated in the wider Middle East?
Below we shall address some of the more urgent questions that come to mind and will try to briefly provide answers to them to the extent possible at this point of time.
Q&A
Q: Could you describe briefly circumstances that led to this full-scale war in Lebanon and Palestinian territories?
A: All started from the Palestinian Hamas ambush on an Israeli border unit which ended with the abduction of a young soldier. Israel’s reaction to this petty incident was so harsh and disproportionate that leads one to believe that a premeditated scenario was being carried out for some wider goals and objectives. In the midst of these operations suddenly Hezbollah emerged from nowhere in the quiet South Lebanon and raided another Israeli border unit, killing some and kidnapping two more soldiers. And the tragedy started from there.
Q: What was the initial reaction of the international community and the United Nations Security Council to this crisis?
A: During the week long of fighting, killings and destructions in this cursed region, many states, important personalities and media have made various allegations, appeal, and analyses about this unfortunate crisis. The United Nations Security council was not able to pass a resolution to establish cease-fire to the parties to conflict, because of the United States veto. The G-8 Summit, which had a session in Saint-Petersburg in Russia, only requested the parties to restrain from harming the civilian population and infrastructure. EU intervention to establish a cease-fire did not succeed and Israel insisted on the release of its kidnapped soldiers and the disarmament of the Hezbollah movement in South Lebanon….
Q: There are widespread allegations that the Islamic regime of Iran is behind this whole scenario, especially at a critical time when the nuclear case was being discussed in the G-8 Summit. They charge that this incident was intended to divert attention from Iran’s nuclear aspirations to the Middle East crisis.
A: Hezbollah relations with the Islamic government are no secret and are known for their long and intimate association to Tehran. But, Iranian officials have always claimed that they only give moral support to them. However, some sources believe that there are some factions within the Iranian civil and military institutions- especially the Revolutionary Guards- that perhaps out of mere ideological and religious zeal may provide training and equipment to Hezbollah. In the past they had even physical presence in the region. But now, despite the hostile rhetoric of the hard-line Iranian president, Iranians have kept distance from the active hostilities in the region.
Q: Do you see any connection between Iran’s nuclear case and the timing of the incident in the south Lebanon?
A: Thus far no material evidences have been provided for such an eventual connection; but if any body believes on such calculated conspiracy, then Iranians should be really praised for that, disregard of the substance and ethical context of the scheme. If indeed Iranians are so clever to use that kind of stratagem and have the capacity and leverage to influence the Middle East affairs to that extent, then the U.S. and other world powers should recognize Iran as an important player in the region that merits having its fair share in the distribution of regional power.
Q: You rightly alluded in your last article on the unfortunate disproportion of Israeli military reactions; in your opinion what are the logic behind such widespread and harsh Israeli retaliation against Hamas and Hezbollah?
A: As I stated there and I can repeat here, Israel could easily manage the first incident and avoid escalation, but for some reasons preferred to seize the opportunity to set thing straight with Hamas at this juncture. However, Hezbollah intervention in this situation changed the context of the original scenario. Eventually, Israel had the intention and plan to eradicate Hezbollah as an armed entity in its border and out of Lebanese government control, but did not expect such sudden intrusion. However, when this happened, from a strategic point of view, Israel benefited as a pretext to press on Lebanon and convince the international community that it’s time for the disarmament of Hezbollah according to the U.N. Security Council Resolution 1559.
Q: Do you think that escalation of the conflict by inflicting so much unnecessary damages to Lebanese and Palestinian people will put Israel in a better position in achieving its long-term objectives?
A: The fact of the matter is that Israel can not afford to continue a normal life in permanent insecurity and vulnerability. After so many years of peace negotiations and talks, with the emergence of Hamas to political power through a legitimate democratic process, Israel feels totally frustrated from getting any result through political or territorial quid-pro-quo. Thus, perhaps it wanted to use some muscle in order to push their contenders to the corner and dictate its terms for a lasting and comprehensive settlement. But, with the scale and type of operations Israeli commanders are carrying in Lebanon and Palestinian territories, there are serious doubts that they may be in contravention of international humanitarian law, the 1949 Geneva Conventions and related 1977 protocols.
Q: What are the prospects for a managing the crisis consequence and a comprehensive peace settlement in the region?
A: It appears that the new civilian government in power in Israel lacks strategic insight and experience in using force for the achievement of political objectives. Eventually Israelis won’t be better off in the future, since they have lost credibility among Palestinians and friendly Arab states of the region. Israel’s intransigence to halt military operations against civilian infrastructure in Lebanon and Gaza will eventually make the future peace process much more difficult and will deepen the hatred and antagonism against a Jewish state in the Middle East.
Q: What are the chances that the crisis will spillover the whole region and Syria or Iran will be dragged into this conflict, as some analysts have predicted?
A: I don’t think and I don’t wish that such thing will ever happen in the present circumstances, unless some unknown variable suddenly emerges in the crisis situation. Syria is not in a position to engage in a new conflict in the Middle East because it can not afford another war with Israel. Iran also has no political will to intervene in the current hostilities. Both of these states are on the “axis of evil” list and because the unequivocal American support of Israel may not come victorious out of any military entanglement. They both are well aware of their vulnerable situation and shall do their best to keep away from the conflict.
Q: One last question: Considering the actual state of affairs, how the crisis should be managed, and what would be the probable outcome of the conflict?
A: It is really hard to predict. All depends on whether the United States finally decides to pressure Israel for the acceptance of a cease-fire through some sort of U.N. Security Council resolution. This eventually may not happen until the time Israel has forced Hezbollah and Hamas to release its soldiers and has succeeded to neutralize their threats to the normal life of Israeli citizens. This is indeed a difficult task to achieve, but probably Israeli fate as a viable Jewish state in the Middle East would depend on it.
______________________
Monday, July 17, 2006
Nouvelles agitations en Moyen-Orient...
Nouvelles agitations en Moyen-Orient
Revenir à «l’état de nature »
Ali Asghar Kazemi
16 juillet 2006
__________________________________________________
Ceux qui encore croient que la « guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens » sont des disciples de stratège militaire prussien Karl von Clausewitz du 18ème siècle. Cependant, l'apparition d'armes nucléaires et autres armements de destructions massives ont rendu la théorie désuète et le recours à la guerre et conflits armés pour régler des questions politiques ont été légalement interdits dans la Charte des Nations Unies. En monde réel cependant, les nations continuent à se combattre pour différentes raisons et sous différents prétextes. Le paradigme qui semble toujours être valide est la théorie « Darwinisme sociale » et la lutte pour la survie des espèces humaines dans un environnement quasi « état de nature ».
Ce qui s'est produit dans le Moyen-Orient pendant la semaine passée semble adapter les deux théories. D'une part, l'Israël, totalement désespéré et frustré des strates politiques des efforts de paix, a utilisé le prétexte du soldat enlevé afin de montrer la détermination du nouveau gouvernement vis-à-vis des mouvements palestiniens. D'autre part, la réaction exagérée d' Israël et la réponse disproportionnée à cet incident ont incité son ennemi éternel, Hezbollah, pour ouvrir un nouvel front au Liban du sud en tuant les soldats israéliens et enlevant deux autres.
L'Israël pourrait facilement contrôler le premier incident et éviter l'escalade, mais a préféré saisir l'occasion de placer les choses droites avec Hamas, qui est venue au pouvoir par un processus démocratique légitime. Cependant, l'intervention de Hezbollah dans cette situation n'a pas été prévue, mais quand ils sont venus par une certaine intrigue inconnue, c'était la meilleure chose qui pourrait se produire pour l'Israël d'un point de vue stratégique. Puisque, l'Israël pourrait employer sa pleine pression sur le Liban et convaincre la communauté internationale qu'il est temps pour le désarmement de Hezbollah par l'application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU et arranger le cas d'une entité armée située en sud Liban mais en dehors de la commande du gouvernement libanaise.
Cependant, Hezbollah d'aujourd'hui semble être tout à fait différent du passé, quand il avait des possibilités limitées pour nuire à l'Israël. Les types d'armes que Hezbollah a utilisées récemment sont beaucoup plus puissants et précis. Ils couvrent une distance beaucoup plus longue et ont des munitions beaucoup plus lourdes. Les dommages causés au vaisseau de guerre israélien et les régions industrielles à Haïfa sont des exemples de ce changement radical de fourniture, de formation et de logistique d'arme de Hezbollah.
Les autorités israéliennes ont chargé que le régime islamique en Iran a fourni l'équipement militaire et la formation à Hezbollah. Ils ont même allégué que quelques membres des gardes révolutionnaires (Passdarans) ont été derrière le lancement des missiles de longue portée mis le feu aux cibles israéliennes. Les allégations cependant, doivent être avérées encore par des sources indépendantes et impartiales, puisque l'Iran a rejeté les allégations.
Avec l'escalade de la crise et en dépit de la demande de beaucoup d'autorités et états, y compris le Secrétaire Général des Nations Unies et les membres du sommet de G8 dans le St. Petersbourg en Russie, les perspectives pour un cessez-le-feu semblent être à distance. L'intransigeance de l'Israël pour arrêter des opérations militaires contre l'infrastructure civile au Liban et le Gaza par la suite rendront le futur processus de paix beaucoup plus difficile et approfondiront la haine et l'antagonisme contre un état juif dans le Moyen-Orient.
________________
Middle East New Turmoil...
Return to the “State of nature”
Ali Asghar Kazemi
July 16, 2006
_____________________________________________________
Those who still believe that “war is a continuation of politics by other means” are disciples of 18th century Prussian military strategist Karl von Clausewitz. Yet, the emergence of nuclear and other weapons of mass destructions rendered the theory obsolete and recourse to war and armed conflicts for settling political disputes was legally prohibited in the United Nations Charter. In actual world however, nations continue to fight each other for various reasons and under different pretexts. The paradigm that still seems to be valid is the social-Darwinism theory and the struggle for survival of human species in a quasi “state of nature” environment.
What happened in the Middle East during the past week appears to fit both theories. On the one hand, Israel, totally despaired and frustrated from the political strata of peace efforts, used the pretext of kidnapped soldier to show the doggedness of the new government vis-à-vis the Palestinian movements. On the other hand, Israel’s over-reaction and disproportionate response to this incident instigated its perennial enemy, Hezbollah, to open a new front in South Lebanon by killing some and kidnapping two other soldiers.
Israel could easily manage the first incident and avoid escalation, but preferred to seize the opportunity to set thing straight with Hamas, which came into power through legitimate democratic process. However, Hezbollah intervention in this situation was eventually not expected, but when they came through some unknown intrigue, this was the best thing that could happen for Israel from a strategic point of view. Since, Israel could use its full pressure on Lebanon and convince the international community that it’s time for the disarmament of Hezbollah with the enforcement of U.N. Security Council Resolution 1559 and to settle the case of an armed entity outside the Lebanese government control.
However, today’s Hezbollah seems to be quite different from the past, when they had limited capability to harm Israel. The types of weapons that Hezbollah has been using recently are much more powerful and accurate. They cover much longer distance and have much heavier munitions. The damages caused to Israeli warship and the industrial arias in Haifa are examples of this radical change in Hezbollah weapon procurement, training and logistics.
Israeli authorities have charged that the Islamic regime in Iran has provided military equipment and training to the Hezbollah. They have even alleged that some members of the Revolutionary Guards (Passdarans) have been behind the land-sea and other long range missiles fired at Israeli targets. The allegations however, are yet to be proved by independent and impartial sources, since Iran has rejected the contention.
With the escalation of the crisis and despite the request from many authorities and states, including the United Nations Secretary General and members of the G8 Summit in Saint Petersburg in Russia, the prospects for a cease fire seem to be remote. Israel’s intransigence to halt military operations against civilian infrastructure in Lebanon and Gaza will eventually make the future peace process much more difficult and will deepen the hatred and antagonism against a Jewish state in the Middle East.
______________________
Thursday, July 13, 2006
Épreuve de l’ouest sur la question nucléaire d’Iran
Épreuve de l’ouest sur la question nucléaire d’Iran
Ali Asghar Kazemi
13 juillet 2006
________________________________________________________________
Ni les provocations récentes du Corée nord en examinant les missiles intercontinentales et d'autres à courte portée, ni le kidnapping des soldats israéliens par Hamas et Hezbollah, qui ont apporté le Moyen-Orient sur le bord d'une guerre totale, n'ont détourné l'attention de la communauté internationale des aspirations nucléaires de l'Iran. En fait, la conclusion de la réunion de Paris des ministres des affaires étrangères de 5+1 puissances le 12 juillet 2006 que le dossier de l'Iran devrait être soumis au Conseil de Sécurité pour une décision sous le Chapitre VII de la Charte de l’ONU, est une indication vive que l'ouest avec d'autres membres permanents du Conseil de sécurité ne tolèrent plus l'Iranien jouant le vilain sur la question nucléaire.
La décision est venue après le chef négociateur de l'Iran s’est échappé de prendre une position claire et explicite sur le « paquet encourageant » proposé en Iran afin de arrêter toutes les activités nucléaires et de commencer un dialogue avec des parties concernées comprenant les États-unis. Peut-être les Iraniens n'ont pas prévu une réaction si brusque de l'ouest, en raison de l'assurance qu’ils prévoyaient de la Russie et de la Chine. Apparemment, les puissance occidentales ont pu convaincre la Russie et la Chine, comme deux protecteurs et associés principaux des iraniens, que le retard incompréhensible de l'Iran en répondant au paquet encourageant est juste un dédain à la communauté internationale et à un précédent négatif.
Conscient du fait qu'un rejet catégorique de l'offre aurait des conséquences désastreuses, le gouvernement islamique a choisi de ne pas répondre directement à la question, tout en gardant les portes ouvrent pour davantage de pourparlers et négociation. Par la suite, ceux responsable de la prise de décision sont arrivés aux conclusions que le but final de la stratégie américaine est un changement fondamental de la structure politique de l'Iran et regarde ainsi au delà des seules allégations concernant la question nucléaire ou même les droits de l'homme et le terrorisme.
En d'autres termes, le gouvernement iranien est maintenant impatient pour sa survie et recherche une certaine sauvegarde pour sa sécurité et protection. À cet effet, il essaye de prolonger le temps afin de trouver quelques avenues pour garantir que l’alternative de «changement de régime » serait effacée de la stratégie américaine. D'autre part, l'Iran peut penser que l’ouest n’a pas une vraie résolution à aller pour les sanctions du Conseil de sécurité et sacrifier ses intérêts, puisque il sera le premier à être blesse’ par une telle action sur divers comptes comprenant le prix du pétrole.
Ainsi probablement, les patrons politiques d’Iran continueront à marcher sur la limite jusqu'au temps où ils se rendent compte en effet que l'ouest ne tolérera plus cette situation ambiguë et au besoin va soumettre le dossier nucléaire au Conseil de sécurité de l’ONU pour une décision et une action rapides sous le Chapitre VII de la Charte.
Néanmoins, pour les raisons pratiques, les chefs iraniens ne semblent pas s'inquiéter beaucoup d'un embargo certain ou des sanctions économiques, bien que ceci sûrement causeront un bon nombre d'ennui et de dérangement à la nation. Mais, ceux qui souhaitent par la suite que le peuple révolte contre le régime islamique en cas de blocus économique devraient se rappeler que depuis la révolution, ce pays a été sujet à toutes sortes de sanctions pendant la guerre et après, et aucune telle chose ne s'est jamais produits. Au contraire, les Iraniens ont prouvé qu'ils ont une tendance à consolider pendant les périodes difficiles.
D’autre part, les décideurs iraniens n'ont pas caché leur intention qu'une résolution du Conseil de sécurité contre l'Iran peut mener à une décision unilatérale de ce pays à retirer du NPT tout à fait, qui est le droit de chaque état membre conformément aux dispositions du traité. Dans telles circonstances l'AIEA sera dépourvu de position légale pour continuer sa surveillance sur les activités nucléaires de l'Iran.
En tenant compte que l'objectif le plus essentiel pour le régime islamique en Iran est sa survie même, et à cet effet il semble prêt de sacrifier beaucoup de choses, il ne serait pas une postulation lointain qu'en cas de son retrait du NPT, le régime pourrait avoir une main libre pour développer sa propre force nucléaire préventive, quelque part semblable à la Corée du Nord. Dans de telles circonstances, l'ouest y compris les États-unis et tout ceux qui craignent les activités nucléaires de l'Iran, serait dans une situation beaucoup plus pire.
En ce qui concerne les attaques préemptives sur les installations nucléaires de l'Iran ou les installations de pétrole sur la terre ou en mer, directement par les États-unis ou par d'autres procurations régionales, il y aurait peu de chances que ces opérations soient soutenues par la communauté internationale dans l'ensemble. On devrait également reconnaître que si l'Iran perçoit une vraie menace dans le golfe Persique ou ailleurs dans son territoire, elle a la capacité de rendre la région entière en chaos. Par conséquent, il y’à lieu de suggérer que les pouvoirs intéresse’s au conflit nucléaire, y compris les Américains, devraient penser une second fois avant de s'engager dans toutes actions qui menaceraient la survie de l'Iran ou sous-estimeraient ses intérêts régionaux. Les intransigeants islamiques ont déjà prouvé dans d'autres occasions qu'ils ont la capacité de frustrer toute la stratégie ou actions prévues pour menacer la survie du régime en pouvoir en Iran.
__________________
Iran Testing West's Resolve...
Ali Asghar Kazemi
July 13, 2006
________________________________________________________________________
Neither the North Korean recent provocations by testing ICBM and other short range missiles nor the kidnapping of Israeli soldiers by Hamas and Hezbollah, which brought the Middle East on the verge of an all-out war, diverted the attention of the international community from Iran’s nuclear aspirations. In fact, the conclusion of the Paris meeting of 5+1 powers’ foreign ministers on July 12, 2006 that Iran’s case should be submitted to the U.N. Security Council for a decision under Chapter VII of the U.N. Charter, is a vivid indication that the West along with other permanent members of the Security Council no longer tolerate Iranian playing the villain on the nuclear issue.
The conclusion came after Iran’s chief negotiator evaded from taking clear and explicit position on the incentive package proposed to Iran for the purpose of halting all nuclear activities and starting a dialogue with parties involved including the United States. Perhaps Iranians did not anticipate such an abrupt reaction from the West, because of the assurance they were expecting from Russia and China. Apparently, the Western powers have been able to convince Russia and China, as two main Iranian supporters and partners, that Iran’s inexplicable delay in responding to the incentive package is just a disdain to the international community and a negative precedent.
Conscious of the fact that a blunt rejection of the offer would have disastrous consequences; the Islamic government has chosen not to respond directly to the question, while keeping the doors open for further negotiations and bargaining. Eventually, those in charge of decision-making have come to the conclusions that the final aim of American strategy is a fundamental change in Iran’s political structure and thus looks beyond the mere allegations regarding the nuclear issue or even human rights and terrorism. In other words, Iranian government is now anxious for its survival and is looking for some safeguard for its security and protection. To that end, it is trying to drag on time for the purpose of finding some avenues for guarantying that a “regime change” alternative would be erased from the American strategy.
On the other hand, Iran may think that the West has not a real resolve to go for the Security Council sanctions and sacrifice its interests, since it will be the first to be hurt by such an action on various counts including the oil price. Thus, most probably Iranian decision makers will continue to walk on the border-line until the time they realize indeed that the West will stick firm to its position and if necessary will bring the case the U.N. Security Council for a quick decision and action under Chapter VII of the Charter.
On practical grounds, Iranian leaders do not seem to worry much about an eventual embargo or economic sanctions, though this surely will cause lots of trouble and inconvenience to the overall nation. But, those who eventually wish that the people would revolt against the Islamic regime in case of an economic blockade should remember that ever since the revolution, this country has been subject to all kinds of sanctions both during the war and after, and no such thing has ever happened. On the contrary, Iranians have shown that they have a tendency to consolidate during the hard times.
On the other hand, Iranian decision makers did not hide their intention that an eventual resolution against Iran may lead to a unilateral decision of this country to withdraw from the NPT altogether, which is the right of every member state in conformity with the provisions of the treaty. In such circumstances the IAEA will be devoid of legal standing to continue its supervision on Iran’s nuclear activities.
Bearing in mind that the most vital objective for the Islamic regime in Iran is its very survival, and to that end it seems ready to sacrifice many things, it would not be an unrealistic postulation that in case of its withdrawal from the NPT, the regime might have a free hand to contemplate developing its own deterrent nuclear force, somewhere along the line with North Korea. In such circumstances the West, including the United States and all those who fear Iran’s nuclear activities, would be in a much worsen situation.
With respect to an eventual preemptive strikes either on Iran’s nuclear facilities or oil installations on land or offshore, directly by the United States or through other regional proxies, there is little chances that these operations be supported by the international community as a whole. It should also be recognized that if Iran perceives a real threat in the Persian Gulf or elsewhere in its land territory, it has the capacity to make the whole region insecure.
Therefore, it is safe to suggest that the interested parties to the nuclear dispute, including the Americans, shall think twice before engaging in any actions that would threaten Iran’s survival or undermine its regional interests. The Islamic hardliners have already shown in other occasions that they have the capacity to frustrate any strategy or actions intended to menace the survival of the Islamic regime.
__________________
Wednesday, July 05, 2006
L’Iran et la Troisième Génération de la Révolution
Ali-Asghar Kazemi
5 juillet 2006
_____________________________________________________________
Toutes les révolutions ont leurs propres particularités et singularités, mais elles ont un trait en commun, qui est leur propension de détruire tout sur leur chemin d'atteindre les promesses qu'elles ne sont jamais capables de réaliser. La liberté, égalité, justice, démocratie… sont parmi les promesses les plus précieux mais difficile d'atteindre, à moins que les forces destructives de la révolution soient canalisées vers la construction et développement de la nation. La révolution de l'Iran n'est aucune exception à cette règle générale.
Presque trois décades depuis son parvenue, nous faisons face maintenant au troisième génération de la révolution émergeant du bouleversement 1979 socio-politique, qui semble avoir perdu l'identité et trop confondu quant à où aller et à la façon de procéder afin d'obtenir sur la voie droite au développement et au progrès.La première génération des intellectuels et des personnes instruites, qui sont encore blâmées de mettre à feu la ferveur révolutionnaire dans les masses, ne se considère plus responsable ni a la capacité, la puissance et le temps de réparer ses méfaits. Cette génération se sent trompée et ne peut qu’exprimer ses regrets pour tout ce qui s'est produit dans les derniers jours de l’ancien régime.
La deuxième génération a été prise par double pièges : une guerre étrangère qui néanmoins a soulevé la ferveur nationaliste d'une part, et l'ardeur révolutionnaire des masses de l'autre. L'Iran doit beaucoup aux personnes de cette génération qui ont bravement sacrifié leurs vies pour la défense du pays de l'agression horrible d'un ennemi cruel. Il n'y a aucun doute que cette génération devrait être récompensée ses difficultés et résistance pendant la guerre de huit ans. Mais, parmi cette génération il y a ceux qui se sont négligemment embarqué sur tirer bénéfice de la situation tumultueuse de guerre et ont volé autant qu'ils pourraient des poches indigentes et de pauvres personnes.
Curieusement, une nouvelle génération a émergé du noyau de ce dernier groupe avec la caractéristique spéciale hérité et accumulée de ses précédents. Les membres de cette génération sont dispersés dans tous les secteurs de la société comprenant : les militaires, les bureaucrates, les universitaires, les diplomates, les politiciens, et les diverses couches de public dans son ensemble. Ils possèdent un certain nombre de particularités qui les distincts de leurs parents dans le sens suivant :
Ils sont extrêmement opportunistes sans scrupule et ont une tendance de trépasser et d'enfreindre des frontières morales quand leurs intérêts sont en jeu. Ils sont hypocrites par excellence et en croyant que les moyens justifient des fins, n’hésitent pas à faire aucune chose afin de réaliser leurs buts. Ils sont le produit d'un environnement médiocre d'universitaire en dehors ou à l'intérieur du pays, mais sont très pompeux et prétentieux au sujet de leur connaissance peu profonde. Les positions élevées dans le gouvernement et ailleurs ne satisfont plus leurs ambitions et avarice, ainsi ils sont toujours en cours de conspirer les uns contre les autres tous au détriment du pays.
Les membres de cette nouvelle génération n'ont aucune perspicacité intellectuelle ; ils ne prennent pas la peine de faire des études approfondies au sujet des problèmes courants de la société mais s’accrochent sur des théories banales, tout en manoeuvrant des faits pour les adapter à leurs concepts préférés. Ils ont été dits ainsi inculques que l’intelligence, la dévotion et le travail dur ne sont plus des critères appropriés pour la promotion et progrès et recherchent donc des manières peu usuelles d'obtenir le support des personnes influentes pour la réalisation de leurs objectifs.Ils sont les planistes abjects avec des intentions minables au sujet de leurs rivaux et n'hésitent pas à leur causer du mal autant que possible. Pour eux l'éthique et la moralité sont des choses du passé ; néanmoins ils feignent de sembler moral et de bons mores. Ils laisse leur barbe devient semblable aux révolutionnaires dévoués et aux hommes religieux, simplement pour tromper les autres.
Dans un mot, cette génération plutôt jeune et ambitieuse a tous les vices de leurs aînés mais aucun de leurs vertus. En effet, il est extrêmement difficile de compter sur cette génération pour l’avenir du pays. Bientôt ils pousseront toute la nation au bord de la faillite morale et matérielle.Le monde et la communauté internationale ont déjà beaucoup de problèmes ébranlés avec nous sur les questions multiples, y compris le projet nucléaire, les droits de l'homme, appui des extremists faisant troubles autour du globe.
La troisième génération de la révolution est elle-même partie des problèmes plutôt que des solutions à eux. Ils semblent négligents des dangers imminents menaçant notre nation. Prions Dieu tout-puissant qu'un conflit armé ou un enchevêtrement quelconque ne seront pas imposés à notre pays dû au malentendu ou à l'erreur de démarche. Puisque la nation ne peut pas compter sur la conscience et l'ardeur de cette génération naissante.
_____________
Ali-Asghar kazemi est professeur de Droit et des Relations Internationales à l'Université Islamique Azad, Science et Recherche, Téhéran- Iran
The Third Generation of Iran's Revolution
Ali-Asghar kazemi
July 5, 2006
_____________________________________________________________
Revolutions have their own peculiarities and oddities, but they have one common feature, that is their propensity to destroy every thing on their way to reach the promises they are never capable to achieve. Freedom, equality, justice, democracy… are among the most precious pledges that are indeed hard to attain unless the destructive forces of the revolution are channeled to construction and nation-building. Iran’s revolution is no exception to this general rule. Almost three decades since its advent, we are now facing the third generation of the revolution emerging from the 1979 socio-political upheaval, which seems to have lost identity and is still much confused as to where to go and how to proceed in order to get on the right track to development and progress.
The first generation of intellectuals and educated people, which is still blamed for igniting the revolutionary fervor in masses, considers itself neither accountable nor has the capacity, power and time to redress its misdeeds. This generation only expresses deep regrets and feels deceived from what happened without explaining the rationale behind their turning back to the old regime. The next generation was caught by dual traps: a foreign war that raised the nationalistic fervor on the one hand, and the revolutionary zeal of the masses on the other.
Iran owes much to the people of this generation who bravely sacrificed their lives for the defense of the country from the horrible aggression of a cruel enemy. There is no doubt that this generation should be compensated for its hardship and endurance during the eight year war. But, among this generation there are those who carelessly embarked on benefiting from the tumultuous war situation and robbed as much as they could from the pockets needy and poor people.
Curiously, a new generation emerged from the core of this latter group with special characteristic and experiences inherited and accumulated from the previous ones. The members of this generation are scattered in all sectors of the society including: the military, academics, bureaucrats, diplomats, politicians, and various layers of public at large. They possess a number of particularities which distinct them from their parents in the following sense:
They are extremely opportunist with no scruple and have a tendency to trespass ethical boundaries when their interests are at stake. They are hypocrites par excellence and believing that means justify ends, don’t hesitate to perform any thing in order to achieve their goals. They are the product of a mediocre academic environment outside or inside the country, but are very pompous and pretentious about their shallow knowledge. High positions in office no longer satisfy their ambitions and greed, thus they are always in the process of conspiring against each other all to the detriment of the country.
The members of this new generation have no intellectual insight; they don’t bother to do in-depth studies about current problems of the society but are much ostentatious hanging on banal theories and theoreticians while manipulating facts to fit them into their favorite concepts. They have been told that knowledge, devotion and hard work are no longer suitable criteria for promotion and progress and therefore look for unconventional ways to get the backing of influential people for the fulfillment of their objectives.
They are malicious planners with wicked intentions about their rivals and do not hesitate to cause them harm whenever possible. To them ethics and morality are things of the past; nonetheless they pretend to be ethical merely by making their appearance alike people of good mores. They leave their beard grows to look similar to devoted revolutionaries and religious men, simply for deceiving others.
In one word, this rather young and ambitious generation has all the vices of their elders but none of their virtues. Indeed, it is extremely difficult to count on this skewed generation for the future of the country. Soon they will push the whole nation to the verge of moral and material bankruptcy.
The world and the international community have already many unsettled problems with us on multiple issues, including the nuclear project, human rights, support of trouble makers around the globe. The third generation of the revolution are themselves parts of the problems rather than solutions to them. They seems careless of the imminent dangers threatening our nation. Let us pray the almighty God that another conflict and armed entanglement will not be imposed upon our country due to misunderstanding or miscalculation. Since the nation can not count on the conscience and zeal of this emerging generation.
_____________
Ali-Asghar kazemi is professor of law and International Relations at the IAU, Science and Research Branch, Tehran- Iran