Une Lettre au « Grand Satan »
Ali-Asghar Kazemi
9 Mai 2006
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Il n’ y pas longtemps, pendant les discussions houleuses sur la question nucléaire Iranienne et tandis que le dossier était sur le chemin au Conseil de Sécurité de l’ONU, les médias des États-Unis ont parle’ à propos du sujet que les Américains visent le « changement de régime » en Iran. Beaucoup de gens étaient très inquiets que l'intransigeance de l'Iran sur l'enrichissement nucléaire pourrait finalement lâcher un conflit armé dans la région. Il y a deux ans j'ai argué du fait que les chances pour une confrontation militaire entre les deux pays sont très peux pour des raisons tout à fait différentes. Plus récemment j'ai écrit dans un rapport succinct « quand….la survie est en jeu, tout est permise, puisque les fins justifient des moyens. C'est de dire que des principes peuvent être sacrifiés quand la question réduit à cette question simple : Être ou ne pas être ? »
Suivant la même ligne, quand le 11 avril 2006 le président iranien a solennellement déclaré le plein accès de l'Iran à l'enrichissement sur l'échelle industrielle et a réclamé que l'Iran devrait être considéré comme un nouveau membre du « club atomique », j'a écrit les lignes suivantes comme les remarques de conclusion à un autre papier sur « les signaux mélangés de l'Iran à l'ouest. » J'ai discuté cela : « Que le régime islamique se rendra à la demande du Conseil de sécurité de l’ONU afin d'éviter davantage d'escalade de la question nucléaire, dépends de la perception de menace des décideurs iraniens et de leur capacité de contrôler la crise. En effet, s'ils se rendent compte que les risques de défier les demandes de l’ONU sont beaucoup trop hauts et au delà de leur résistance, ils sûrement viendront à leur sens et feront tout ce qui est nécessaires pour éviter le pire de se produire. » Pas étonnamment, après presque un quart de siècle d'antagonisme et des polémiques contre le « Grand Satan, » le président conservateur du régime islamique, qui a commence’ sa période d'activité avec la tenue audacieux et agressive vis-à-vis de l'ouest, a soudainement ramolli sa position en envoyant « une lettre confidentielle » au président des États-Unis en 8, Mai 2006. Le contenu de cette lettre n'importe pas vraiment, mais l’importance est dans le seul fait qu'à un moment critique, quand une résolution sous le chapitre VII de la charte de l’ONU est sous la considération sérieuse, le régime islamique se penche vers son ennemi suprême pour une trêve.J'avais toujours argué du fait dans mes écritures précédentes que la clef à l'hostilité prolongée de l'Iran avec les États-Unis se situe dans les mains des nouveaux conservateurs du régime et pas nécessairement des libéraux progressifs. Puisque, comme nous savons, les réformistes n'ont pas été censés acquérir la crédibilité dans les yeux publics. Ils ont été considérés comme les traîtres et cinquième colonne de l'ennemi qui agissait d'une façon Gorbachovian de préparer le terrain pour la chute du régime. On soupçonnait que la tendance de la démocratisation, comme conçue et portée par l’ex- président clergé libéral et éclairé (Khatami), était un chemin dangereux à s'effondrer.Maintenant que les nouveaux conservateurs ont toute puissance d'état aussi bien que le support du chef suprême, ils peuvent employer tous moyens, tactique et dons pour achever les conseils machiavéliens afin de sauver le régime et ses établissements des dangers de la dissolution et de la désintégration. Ceci ne signifie pas que le jeune président ardent a jamais eu connaissance ou même a entendu de l'art de Machiavel du sens politique : (hurle comme un lion et triche comme un renard). Mais il semble bien suivre le conseil de son instinct de la vie menant à la même conduite innée.
Comme j’ai dit avant, les nouveaux conservateurs sont plus pragmatiques que des réformistes. Ils ont un sens fort de survie et sont ainsi capables pour faire n'importe quoi afin de rester dans le pouvoir. C'est pourquoi la plupart des observateurs croient que s'il doit y avoir n'importe quelle percée dans des relations des Etats-Unis et l’Iran, seulement les conservateurs sont capables pour faire ainsi. C'est de dire que s'ils sentent leur survie et les intérêts menacés, comme a dit Winston Churchill une fois, ils iront jusqu’à l'enfer pour faire un contrat avec la « mère de Satan » [1]
Rappelons-nous que la politique est « l’art des impossibles » et ceux qui sont engagés dans ce jeu, malgré leur croyance religieuse et foi personnelle, sont de façon ou d'autre traînés au même chemin qui abouti à la « raison d’état »ou de l'instinct inhérent pour la survie.
Ainsi, pour les nouveaux conservateurs, les valeurs et les principes sont bons et tout importants seulement à condition qu’ils servent leurs causes et intérêts. Ceci ne signifie pas qu'ils sont insidieux ou hypocrites, mais ceci est considéré comme vertu impliquant la flexibilité dans l'action vers trouver des moyens pour atteindre des objectifs plus fondamentaux. En d'autres termes, quand une cause sublime est en jeu toute chose est permise même envoyer une lettre au« Grand Satan. » [2] Que les Etats-Unis prennent la lettre sérieusement ou pas, sûrement, les résultats du fait sont beaucoup moins importants que l’initiative elle-même.
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[1] C'est le cas historique dans lequel pendant la deuxième guerre mondiale le Royaume-Uni a conclu un traité de paix avec le communiste soviétique afin de faire face à la menace accablante du nazi en Europe et l'Angleterre.
[2] Comme Imam Khomeini une fois dites, pour la sauvegarde du régime islamique, même les fonctions primaires de dévot musulman, telles que des prières quotidiennes régulières, jeûne et pèlerinage de Hajj, peuvent être négligées, suspendues ou remises à plus tard. La raison principale derrière la création du Conseil de convenance d'état était en fait d'adapter à des principes religieux aux besoins essentiels de l'état contemporain.
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